La passion du Périgord noir
Jeudi 3 juillet, une poignée de fidèles accompagnait leur ami Jean Boyé qui venait de disparaître. Nous nous étions réunis dans le cimetière de Sarlat où repose désormais celui qui s'est passionnément donné, un demi-siècle durant- aux paysage, d'alentour, celui qui a su les dire avec le trait pour la forme, la couleur pour les saisons, celui qui sut retrouver l'esprit de ces lieux tellement solitaires et perdus qu’ils tels qu'ils se présentaient juste après la guerre en 1945. Dans ces fermes abandonnées, ces granges, ces pigeonniers, le plus souvent en ruines, se survivait la longue mémoire d'une occupation paysanne plus que millénaire, elle exhalait son dernier souffle. Boyé, à travers ses nombreux croquis, a su en conserver l'image.
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